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En Fait, La CC 6500 fonctionne en 1500 v continu. Une CC 14500 25000 V 50hz était censée être
conçue.
L’addition de ces deux possibilités: 14500+6500=21000 Donne une CC21000 bicourant.
Au niveau mécanique, la CC 21000 ne présente pas
de différences notables, toutefois, au niveau
électrique, la
tension de 25 kV 50 Hz impose l’installation d’un
transformateur monophasé relativement volumineux et pesant !
Son refroidissement est assuré par la circulation d’huile générée par une pompe
séparée. Les serpentins continuent ensuite dans les canaux de la
ventilation pour y rafraîchir le tout. La machine dut également être équipée d’un disjoncteur
principal supplémentaire d’un type différent de
celui employé sous tension continue. Le Disjoncteur DBTF
était largement utilisé sur le matériel moteur monophasé
des chemins de fer suisses (locomotives Re 4/4 I/II/III, Re 6/6, Ae
6/6, Ae 4/7 séries SAAS, etc.) et développé par
BBC. Sa souplesse d’emploi et de construction en ont fait un élément fiable et très répandu.
Afin d’assurer l’alimentation en courant continu
des moteurs de traction, les concepteurs ont développé un pont redresseur mixte à diodes et thyristors. On arrive donc
dans le domaine du courant ondulé (ou redressé). Au niveau de la ventilation, la machine est munie de 8 moteurs
ventilateurs au lieu des 6 usuels sur la CC 6500.
Ce fut un prototype qui permit de tester un nouveau type de pantographe
à deux étages pour la grande vitesse.
La CC 21000 pouvant atteindre 280 Km/h en parcours d'essai, ces
pantographes testés dans les Landes furent aptes pour le TGV.
Lors de l'homologation des wagons pour le futur MVGV, une des CC 21000
tira ce wagon à 285 Km/h, ce qui constitue un record mondial assez méconnu, pour une vitesse atteinte par un wagon de marchandises
Les quatre exemplaires de CC 21000 Ne furent pas conservés sous ce numéro.
L'équipement pour le 25000 volts 50Hz
était d'un entretien coûteux et d'une fiabilité
discutable, et après suppression de cet
équipement, ces quatre machines redevinrent des CC 6500, l'aspect extérieur
et les performances étant d'ailleurs identiques (CC 6575 à 6578 en 1996).
Une de ces machines a même été
envoyée aux états unis pour essais, mais le marché entre Amtrak et Alsthom n'a pas été
concrétisé, les courbures et l'état, la rusticité des voies américaines posant problème à une machine française de type CC.
Retirées définitivement du service au 1er juillet 2007,
les CC 6500/21000 représentent au même titre que les CC 103 de la DB et les Re 6/6 des
CFF l’apogée d’une technique pour un réseau
donné: une quintessence de
l’électromécanique ferroviaire et l’aboutissement d’une course à la puissance.
Avantages :
- Les mêmes que ceux de la 6500 : grande puissance et polyvalence marchandises voyageurs
- Mode bicourant qui lui donne accès à toutes les vois électrifiées de France
Inconvénients :
- Entretien
très coûteux de la partie courant
monophasé (supprimée en fin de carrière de ces
machines)
- La 21000 conserve les défauts de la 6500 (fuites d'huile,
sensibilité au redoux, bogies légèrement instables
en vieillissant)