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Dotées de performances remarquables (puissance de 4190 ch en
uni-horaire, plus que suffisante pour l'époque), ces machines
font preuve d'une excellente tenue de voie liée à la réussite totale de la transmission Büchli, mais aussi aux
dispositions judicieuses retenues pour la suspension (souplesse
suffisante),ainsi que pour le système de rappel des bogies
porteurs à force variable et pour les jeux latéraux des
roues motrices.
Elles se montrent capables de vitesses bien supérieures à
celles pour lesquelles elles avaient été conçues
(des pointes à plus de 150 km/h sont enregistrées). Leur
vitesse limite de 130 km/h sera par la suite relevée à
140 km/h après remplacement des boîtes d'essieux d'origine
des bogies par des boites à rouleaux
De ce fait les meilleurs trains leurs sont attribués sur
l'artère Paris-Vierzon (Paris-Bordeaux n'est alors pas encore
électrifié), puis sur Paris-Bordeaux
L'excellence de leur conception se retrouve aussi dans leur fiabilité
Seul (petit) revers de la médaille, l'adhérence est parfois prise en défaut
sur les rails humides et les pentes marquées du centre de la France,
avec les tonnages particulièrement impressionnants des nouvelles rames
métalliques OCEM.
Elles ont été retirées du service en 1980.
Avantages :
- Machine robuste au châssis résistant
- Grande puissance à l'époque de sa mise en service
- Plus économique et plus rapide à démarrer qu'une locomotive à vapeur
Inconvénients :
- Cabine de conduite bruyante, exiguë
- Nécessite que les courbes soient à grand rayon
- Machines très lourdes
- L'adhérence est parfois prise en défaut sur les rails humides et les pentes marquées